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Équipes SPRINT stopSP 2024-2025 Résumés vulgarisés

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Aperçu et importance des changements apportés en 2024 aux lignes directrices relatives au diagnostic de la SP

SPRINTeuses et SPRINTeur: Aysika Das, Jake Neufeld, Lies Van Horebeek

Mentor SPRINT: Dr Raphael Schneider
Partenaire SPRINT: Jessica Kirbyson

La sclérose en plaques (SP) est une maladie qui se manifeste différemment d’une personne à l’autre. Cette variation entre les gens fait qu’il est difficile pour les médecins de poser un diagnostic précis, d’autant plus que les manifestations de la SP s’apparentent à celles d’autres maladies. Afin de faciliter le processus diagnostique, des spécialistes ont élaboré les critères de McDonald – à savoir un ensemble de lignes directrices destinées à aider les neurologues à diagnostiquer la SP correctement et dans les meilleurs délais. Tous les cinq ans, ces critères font l’objet d’une révision fondée sur les avancées de la recherche. La dernière version des critères de McDonald, adoptée en 2024, comporte deux changements majeurs. Tout d’abord, même en l’absence de symptômes, les personnes dont les clichés d’IRM présentent des signes de SP peuvent recevoir un diagnostic de sclérose en plaques. Auparavant, les neurologues auraient, dans pareil cas, posé un diagnostic de syndrome radiologique isolé (SRI). Les personnes chez qui un SRI a été dépisté peuvent présenter ou ne pas présenter de symptômes de SP par la suite. Autre changement important : la nouvelle version des critères de McDonald procure aux neurologues plus d’options quant aux types d’examens auxquels ils peuvent recourir en vue du dépistage de la SP. Dans le cadre des travaux que nous menons à l’occasion de notre participation au programme SPRINT, nous avons procédé à une analyse poussée des changements apportés aux critères de McDonald. Nous avons comparé les nouveaux critères applicables au diagnostic de la SP en l’absence de symptômes avec les lignes directrices relatives au dépistage du SRI. Nous avons exploré les pour et les contre de la pose d’un diagnostic de SP antérieure à l’apparition de symptômes et pris en considération ce que cela pourrait impliquer pour les personnes concernées, les neurologues et le système de soins de santé. Nous avons aussi passé en revue les outils – déjà utilisés ou nouveaux – permettant de distinguer la SP d’autres maladies aux caractéristiques similaires. Globalement, notre travail se veut un complément au rapport scientifique qui sera publié sur les critères diagnostiques révisés en 2024 et vise à aider un plus grand nombre de gens à comprendre l’impact des changements ainsi apportés sur la pratique courante.

Options limitées en matière de soins pour les hommes atteints de SP : un appel à l’action.

SPRINTeuses et SPRINTeur: Tatiana MacKeigan, Bozena Szulc, Paul Yoo

Mentore SPRINT: Julie Petrin, Ph.D.
Partenaire SPRINT: Barb Van Walleghem

Book and Eyeglasses

La sclérose en plaques (SP) ne se manifeste pas de la même façon parmi toutes les personnes qui en sont atteintes. Chez les hommes et les femmes, les symptômes et la progression de la SP diffèrent, tout comme les réponses aux divers traitements ciblant cette affection. Or, ces différences ne sont pas prises en considération dans le cadre de la plupart des études portant sur les options en matière de soins destinées aux gens qui ont la SP. Notre équipe s’est donné pour tâche de comprendre la façon dont les besoins propres aux hommes atteints de SP sont actuellement pris en compte dans le cadre des travaux de recherche consacrés aux options envisagées en matière de soins dans le contexte de la SP. À cette fin, nous avons passé en revue plus de 14 000 articles scientifiques. Nous n’avons relevé que six études dont les auteurs s’étaient penchés sur l’impact des options en matière de soins sur la santé des hommes, identifiés comme tels selon le sexe ou le genre. Parmi les options à l’étude figuraient l’hormonothérapie, le recours à des médicaments et la thérapie de groupe. Nous avons noté que les options fondées sur l’hormonothérapie, surtout celles qui ciblent la testostérone, avaient pour effet de ralentir l’atrophie du cerveau chez les hommes aux prises avec la SP progressive, alors que les traitements agissant sur les androgènes étaient associés à un accroissement de l’activité de la maladie chez les hommes âgés en cas de SP cyclique. Il a aussi été rapporté que le recours au médicament oral Taffodil se traduisait par une amélioration de la satisfaction sexuelle. Les médicaments modificateurs de l’évolution de la SP, quant à eux, n’avaient pas d’effet négatif sur la fertilité. Finalement, la participation à un programme axé sur la thérapie de groupe permettait une augmentation de l’autosatisfaction et favorisait la santé physique. Il va sans dire que ces constatations doivent être prises en compte avec prudence. Nous avons aussi relevé quelques études de petite envergure. Il est encourageant de savoir que, malgré le nombre restreint d’études portant sur les options offertes aux hommes atteints de SP au chapitre des soins, des résultats positifs ont été constatés. Toutefois, nos observations indiquent qu’il existe d’importantes lacunes quant aux connaissances actuelles dans ce domaine. En faisant l’impasse sur les options en matière de soins propres aux hommes atteints de SP, nous manquons l’occasion d’améliorer la santé de ces derniers dans le cadre d’une prise en charge personnalisée. Dans le domaine de la recherche sur la SP, il conviendrait d’accorder plus d’attention aux résultats relatifs aux soins destinés aux hommes, ce qui impliquerait de nouvelles façons de concevoir les études, de recruter les personnes participant à celles-ci et d’analyser les données obtenues. Il importe donc que les équipes de recherche, les bailleurs de fonds, les cliniciens et cliniciennes, ainsi que les hommes atteints de SP collaborent. En faisant connaître notre travail, nous espérons inciter des scientifiques à mener davantage d’études inclusives dans le cadre desquelles seront prises en compte les différences existant entre les hommes et les femmes dans le contexte de la SP.

Virus Studies

Le virus d’Epstein-Barr (VEB) et la sclérose en plaques - Mécanismes, implications thérapeutiques et interventions émergentes

SPRINTeurs et SPRINTeuse: Kevin Champagne-Jorgensen, Reda Fazazi and Tamanna Islam

Mentor SPRINT:  Marc Horwitz, Ph.D.
Partenaire SPRINT: Karen Tweed

La sclérose en plaques (SP) est une maladie qui prend pour cible le cerveau et la moelle épinière. Environ 2,8 millions de personnes sont atteintes de SP dans le monde. Parmi les symptômes fréquents de la SP figurent la fatigue, des troubles de la vision et des raideurs musculaires. Cette maladie se manifeste toutefois différemment d’une personne à l’autre. Par conséquent, il peut s’avérer difficile de traiter la SP et de mettre en place des traitements personnalisés répondant aux besoins de chacun et chacune. La recherche peut permettre de surmonter ces difficultés. Or, les professionnelles et professionnels de la santé, qui interviennent directement auprès des personnes atteintes de SP, et les chercheuses et chercheurs spécialisés en SP ne travaillent pas toujours ensemble. En vue de contribuer à l’amélioration des soins destinés aux gens qui ont la SP, nous avons voulu en savoir plus sur les relations entre les professionnelles et professionnels de la santé (neurologues, physiothérapeutes, psychologues, etc.) et les chercheuses et chercheurs. Nous avons ensuite formulé une série de recommandations dont l’objectif consiste à favoriser la collaboration entre les membres de ces deux groupes. Durant la dernière année, nous avons élaboré un sondage que nous avons soumis à des neurologues et à des chercheuses et chercheurs spécialisés en SP d’un bout à l’autre du pays. Quarante personnes ont répondu à celui-ci. Les résultats de ce dernier ont mis en évidence l’importance de partager l’information pour optimiser les traitements, de même que le vif intérêt que portent les neurologues aux expériences faites en laboratoire et à la recherche expérimentale. Les résultats de notre sondage donnent à penser que la collaboration entre les acteurs des milieux de la santé et de la recherche permettrait d’améliorer les soins destinés aux personnes atteintes de SP. La présence de technologies avancées relatives à la recherche dans les milieux cliniques pourrait favoriser la diffusion d’éléments d’information susceptibles d’avoir des retombées pour les gens aux prises avec la SP. Comme prochaine étape, nous suggérons la création d’une plateforme sur laquelle les professionnelles et professionnels de la santé et les chercheuses et chercheurs pourraient diffuser de l’information pertinente sur la santé et des résultats de recherche après avoir obtenu le consentement des personnes atteintes de SP et des participants et participantes à des études concernés. Nous croyons que nos suggestions pourraient permettre d’optimiser les soins destinés aux gens qui vivent avec la SP.

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